Le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat, des Objectifs de développement durable et du Plan d’affectation des terres, Lee White, a pris part ce mardi à un panel d’experts portant sur les conséquences du Covid-19 en Afrique, particulièrement sur la préservation de la faune et le développement des communautés locales.
Organisée par la Fondation du Caucus international pour la conservation (ICCF), cette rencontre, à laquelle participaient des membres du Congrès américain, avait pour objectif de trouver des solutions en vue de développer des politiques en faveur de la préservation de la faune, tout en assurant la santé publique et la durabilité des moyens d’existence des populations ainsi que la sécurité alimentaire.
Tout en rappelant que le commerce des espèces sauvages et la consommation de viande de brousse jouent un rôle indéniable dans la transmission de pathogènes des animaux aux humains, les experts ont tour à tour exposé les défis auxquels sont confrontés les communautés vulnérables.
Le ministre Lee White a, pour sa part, opté pour une meilleure connaissance des zoonoses infectieuses afin de prévenir les potentielles épidémies. A cet effet, il a déclaré :
« Plutôt que d’interdire la chasse et le commerce d’espèces sauvages qui représentent une importante source de protéines et de revenu pour les ménages ruraux et urbains, nous devons trouver des solutions locales. Il nous faut donc améliorer notre connaissance des maladies zoonoses, identifier les espèces animales les plus susceptibles de transmettre des maladies à l’homme et interdire leur consommation comme ce fut le cas pour les primates avec le virus Ebola. Mon pays le Gabon a récemment interdit l’exploitation de toutes les espèces de pangolin et de chauve-souris responsables de la pandémie du Covid-19 ».