C’est ce que soutien le journaliste gabonais Brice Ndong ce samedi. Alors que la ville de Tchibanga (Nyanga) manquerait depuis deux semaines de réactifs notamment au Centre hospitalier régional, le Copil continue d’annoncer de nouveaux cas de la pandémie de coronavirus. « Un flagrant délit de manipulation des chiffres de la pandémie », dénonce le journaliste citoyen.
Lire aussi
Ci-après son post publié ce samedi sur Facebook :
Depuis plus de 2 semaines, la ville de Tchibanga manque de réactifs pour réaliser des tests du coronavirus mais le COPIL donne chaque jour des nouveaux cas de Covid-19.
C’est fou ce que les habitants de la ville de Tchibanga , chef de lieu de la province de la Nyanga (sud du Gabon) vivent avec le Comité de plan de veille et de riposte contre l’épidémie de coronavirus au Gabon (COPIL).
En effet, selon mes sources, il y a pénurie de réactifs dans les centres de dépistages de Tchibanga depuis plus de 2 semaines et, sans réactifs , il est impossible de réaliser des test covid. Tout le monde est donc étonné que le COPIL déclare des nouveaux cas positifs du Covid-19 à Tchibanga chaque jour. Par exemple , hier vendredi 12 mars (voir la carte), le COPIL a déclaré 04 nouveaux cas à Tchibanga après « prélèvement et test »
Les habitants se demandent comment le COPIL fait-il pour trouver des cas positifs de covid-19 dans la ville de Tchibanga alors qu’il n’ y a pas de réactifs. Sur quelle base trouvent-ils ces chiffres ?
Sachez que le Gabon a fait du dépistage de masse une priorité de la riposte à la COVID-19. On nous dit que le nombre de tests réalisés a été fortement augmenté grâce à l’apport de nouveaux laboratoires et des centres de prélèvement situés sur tout le territoire.
Ainsi donc, tous les chiffres sur la situation épidémiologique qu’on nous publie sont rendus possibles grâce à la décentralisation et l’augmentation de la capacité de diagnostic dans toutes les régions sanitaires du pays.
Les habitants de Tchibanga qui n’arrivent pas à se faire dépister en ce moment ,entendent s’insurger contre une manipulation honteuse de la réalité épidémiologique dans leur province.
Il faut donc que le ministre de la santé, le Dr. Patrick Obiang, nous apporte un éclairage rapide sur cette situation de Tchibanga qui pourrait être la même dans d’autres provinces du pays.
A bon entendeur, salut !
Brice NDONG
Journaliste Citoyen