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Mythes et vérités sur le variant Omicron de la Covid-19


Mythes et vérités sur le variant Omicron de la Covid-19

Mythes et vérités sur le variant Omicron de la Covid-19 Credit:© 2022 D.R./PetitBoma

Depuis qu’Omicron a été déclaré variant préoccupant de la Covid-19, le 26 novembre 2021, de nombreuses spéculations, hypothèses et mythes ont vu le jour, rendant difficile la prise de décision des citoyens et des gouvernements. Vous trouverez ici les dernières informations vérifiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les spéculations sur Omicron se répandent presque aussi vite que le dernier variant du coronavirus. Les dernières données épidémiologiques de l’OMS montrent que nous assistons à une augmentation rapide du taux d’infection par la Covid-19 dans le monde.

Depuis qu’Omicron a été détecté pour la première fois il y a seulement dix semaines, plus de 80 millions de cas ont été signalés, soit plus que pour toute l’année 2020. L’OMS a parcouru les médias, les médias sociaux et les recherches courantes sur l’Internet pour répondre à certains des mythes entourant l’omicron.

Mythe : Tous les cas de Covid par Omicron sont bénins. Fait : Omicron semble être moins grave que Delta, mais ne doit pas être considéré comme « bénin ».

Plusieurs pays ont montré que la gravité de l’infection due à Omicron dans leur population était plus faible que celle de l’infection due au variant Delta. Cependant, ces études ont principalement été menées dans des pays où le taux de vaccination est élevé. Il est trop tôt pour savoir quel sera l’impact d’Omicron dans les pays où les taux de vaccination sont faibles et dans les groupes les plus vulnérables.

Mythe : Puisque Omicron est moins grave, il y aura moins d’hospitalisations. Fait : Omicron présente un risque élevé pour les systèmes de santé.

Les données actuelles indiquent qu’Omicron se propage plus facilement que le variant Delta, bien qu’il provoque des cas plus légers de Covid-19 et qu’un pourcentage plus faible de personnes atteintes finissent à l’hôpital. Cependant, étant donné le nombre très élevé d’infections, ce pourcentage plus faible signifie un grand nombre d’hospitalisations. Il est donc plus difficile pour les systèmes de santé de traiter les patients atteints à la fois de Covid-19 et d’autres types de maladies.

Mythe : Omicron est comme un simple rhume. Fait : Omicron est bien plus dangereux qu’un simple rhume.

Omicron n’est pas comme un simple rhume et est plus susceptible de vous conduire à l’hôpital. Des personnes infectées par le variant Omicron ont été hospitalisées et en sont mortes. En outre, les personnes qui sont infectées par Omicron et qui guérissent risquent également de développer un Covid persistant.

Mythe : le variant « furtif » d’Omicron, BA.2, ne peut pas être détecté. Fait : Tous les sous-types d’Omicron peuvent être détectés.

Le variant Omicron comprend quatre lignées ou sous-types. Celui qui est à l’origine de la dernière vague de cas de Covid-19 est le BA.1. Toutefois, le BA.2 est en augmentation dans de nombreux pays, y compris en Inde, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et au Danemark.

BA.2 diffère de celui qui prédomine au niveau de certaines protéines, notamment la protéine de pointe. L’OMS met en garde contre le fait que le BA.2 ne provoque pas le marqueur de test en laboratoire dénommé « échec de la cible du gène S », qui le font ressembler à d’autres versions du coronavirus, comme le Delta, lors d’un premier dépistage. Cela ne signifie pas que le variant ne peut pas être détecté, mais simplement qu’il faut le faire différemment.

L’OMS a appelé à « donner la priorité à des recherches indépendantes et comparatives » sur les caractéristiques du BA.2, notamment sa virulence et sa capacité à échapper aux vaccins.

Mythe : les vaccins ne sont pas efficaces contre Omicron. Fait : Les vaccins offrent la meilleure protection disponible contre Omicron.

Les vaccins continuent de protéger contre la forme grave de la maladie et le décès dans les cas de Covid causés par Omicron, comme ils le font pour les autres variants qui circulent toujours.

Jusqu’à présent, le taux d’hospitalisations et de décès comparativement plus faible est largement dû au fait que de nombreuses personnes sont déjà vaccinées.

La vaccination stimule la réponse immunitaire de l’organisme au virus, ce qui non seulement nous protège contre les variants actuellement en circulation, mais est également susceptible de nous protéger contre une maladie grave due à de futures mutations de la Covid-19.