Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a annoncé, samedi, que 17 enfants ont été tués au Yémen depuis début janvier 2022, appelant les parties au conflit à protéger les civils, particulièrement les enfants.
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C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par le directeur régional de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Ted Chaiban. D’après le communiqué, « 17 enfants ont été tués depuis le début de cette année (...) Un bilan qui a doublé par rapport au mois de décembre dernier ».
« Les enfants au Yémen continuent à payer le prix le plus élevé, et ce, depuis sept ans dans l’un des conflits armés les plus meurtriers de l’histoire moderne », a souligné la même source.
Dans ce contexte, l’UNICEF a « appelé les parties au conflit au Yémen à protéger les civils, particulièrement les enfants, ainsi que les zones peuplées et les infrastructures, - s’agissant des installations éducatives et médicales -, et à ne pas les prendre pour cible ».
L’Agence onusienne a également rapporté que « plus de 10 000 enfants ont été blessés ou tués depuis l’escalade du conflit yéménite en 2015 », faisant observer que « le bilan réel est susceptible d’être beaucoup plus lourd ».
« Il est temps de mettre fin à la violence et de trouver une solution politique. C’est le seul moyen de sauver des vies d’enfants et d’empêcher davantage de misère et de chagrin pour les familles qui endurent ce conflit », a souligné l’UNICEF.
Depuis près de 7 ans, le Yémen endure une guerre, qui a engendré la mort de 233 000 personnes. 80% de la population, soit environ 30 millions de personnes, sont devenues dépendantes de l’aide pour survivre, dans la pire crise humanitaire au monde, selon les Nations Unies.
Le voisin saoudien dirige depuis mars 2015, une Coalition arabe qui mène des opérations militaires au Yémen pour soutenir les forces pro-gouvernementales, face aux Houthis soutenus par l’Iran et qui contrôlent plusieurs provinces, dont la capitale Sanaa.